Les membres AAAS
De gauche à droite (parmi les adultes) : Bruno, Emmanuel, Cyril, Estelle, Agnès, Danielle, Catherine.
Estelle Roger-Fix
Fondatrice et coordinatrice
Maman adoptive de Maria qui a vécu à l’orphelinat AAS durant les 4 longues années de procédure d’adoption, j’ai pu me rendre compte de l’implication d’Aimée, dévouée au bien-être des enfants accueillis. Sur place, j’ai été frappée par ces enfants qui réclament votre attention, sourient, jouent avec un bout de ficelle ou un ballon percé, portent deux chaussures différentes – lorsqu’ils ne sont pas pieds nus -, s’émerveillent des tartines à la confiture que vous leur préparez et partagent tous leur matelas dans la maisonnette louée par Aimée pour héberger ce petit monde. D’un tempérament altruiste, il m’a paru naturel de soutenir Aimée et les enfants ; c’est ainsi qu’accompagnée d’autres parents adoptifs, je suis devenue un maillon de cette chaîne humanitaire et solidaire.
Catherine Didier-Fèvre
Présidente
Kinshasa, RDC.
La ville où je suis venue à la rencontre de ma fille Victoire ;
La ville où j’ai fait la connaissance d’Aimée Engi, cette femme au grand cœur qui consacre sa vie à celle d’une vingtaine d’orphelins.
Ce voyage d’une vie m’a marquée profondément. Je suis devenue Maman et j’ai eu le désir d’aider à ma mesure celle qui est la Maman de ces enfants abandonnés.
Depuis, je m’implique pour collecter des fonds, pour vendre en France les productions d’Aimée et envoyer là-bas des vêtements et tous produits de nécessité.
J’aime particulièrement le proverbe de notre association : « Les petits ruisseaux font les grandes rivières » car il résume parfaitement ce que chacun met en œuvre pour le bien-être des enfants. Il y a une place dans notre association pour toutes les bonnes volontés. Rejoignez-nous !
Béatrice Salaun
Vice-présidente
Mon engagement dans l’association avait commencé avec mon parrainage pour ma filleule, la petite Aimée. J’ai pu constater ensuite la façon dont Estelle et Cathy s’impliquaient dans l’association, leur loyauté, leur soutien inconditionnel envers Aimée et les enfants, et j’ai voulu m’y associer. Ça tombait à un moment idéal car la secrétaire, Agnès, voulait devenir administratrice, je lui ai donc succédé. J’agis en parrainant la petite Aimée et aussi en tant que secrétaire pour l’association. Je vois régulièrement les enfants en vidéos, et à chaque fois je me dis que cet engagement dans la solidarité internationale est merveilleux. Devenir marraine puis secrétaire au sein d’AAAS donne encore plus de sens à ma vie, tournée vers l’humain.
Danielle Fix
Trésorière
Ma nièce a été adoptée à l’orphelinat Aimer Africa style à Kinshasa. Elle avait presque 8 ans quand elle est arrivée en France et me parle souvent de sa « vie d’avant » : le matelas qu’elle partageait avec d’autres fillettes dans la petite chambre d’Aimée, le directeur de l’école qui chassait les enfants car ils ne pouvaient pas payer, la gentillesse d’Aimée qui cousait leurs vêtements, la faim… Lorsqu’elle est arrivée, elle pesait à peine 20 kilos. J’ai voulu m’impliquer dans l’association pour que chaque enfant soit scolarisé sans craindre d’être mis à la porte, nourri pour ne plus étudier le ventre vide, soigné, et qu’à terme ils aient un orphelinat décent avec chacun leur propre lit. Je fais les comptes et passe des heures à faire le bilan annuel mais c’est pour la bonne cause…
Virginie Nougarède & Hassan Mhine
Virginie, Secrétaire
Hassan, Vérificateur aux comptes
Nos cœurs de parents comblés – nous avons deux enfants – battaient à l’unisson avec les cœurs de Cathy et Emmanuel, en attente d’enfant. Témoins de leur parcours du combattant d’adoptants, lorsque nos amis sont partis en RDCongo à la rencontre de leur fille, nous nous sommes affairés à les épauler. C’est ainsi que, au fil des années, s’est tissée notre amitié. Aujourd’hui, Hassan est le Parrain de Victoire, qui fait partie de notre famille. Elle a 3 jours de différence avec notre nièce et leurs prénoms se font écho : Victoire/Violette… C’était un signe ! Nous soutenons AAAS depuis sa fondation, en organisant une vente caritative de Noël sur notre lieu de travail, en parrainant et scolarisant Daniel et en mettant nos modestes compétences au service de l’association.
Cyril Roger
Administrateur
Lorsque je suis allé à AAS chercher ma fille, une autre fillette m’a pris la main et m’a demandé « Tu m’emmènes avec toi papa Cyril ? ». J’en aurais pleuré. Ce souvenir me bouleverse encore. Non, je ne pouvais pas l’emmener. Mais oui, j’allais faire en sorte qu’elle puisse vivre en sécurité, être nourrie, soignée et scolarisée. Lorsqu’Estelle m’a parlé de fonder une association humanitaire pour soutenir l’orphelinat, je n’ai pas hésité un instant. Ce n’est pas toujours évident de dégager du temps pour des événements caritatifs, les assemblées générales… Mais on s’y tient en pensant au bien-être des enfants. Pour moi, cette phrase symbolise notre action : « Les petits ruisseaux font les grandes rivières ».
Agnès & Bruno Hussmann
Administrateurs
Nous sommes les heureux parents de Basile, que nous avons eu la chance d’adopter après 5 longues années d’attente. Lorsque nous avons fait la rencontre de notre enfant en 2016, à Kinshasa en RDCongo, nous avons été chaleureusement accueillis par Aimée, la directrice de l’orphelinat Aimer Africa Style, et par tous les enfants recueillis. Cette femme rayonne et vit pour les enfants. Elle a aimé notre fils, l’a soigné, s’est battu pour qu’il ait accès à l’école, malgré le peu de moyens. Nous savons notre chance et voulions qu’elle puisse continuer à aider d’autres enfants, ce pourquoi nous nous sommes engagés au sein de l’association Aider AAS. Un fil invisible nous relie à Aimée, mais il est aussi constitué de tous ces fils de couleurs, qu’elle utilise pour coudre ses belles réalisations. En tant qu’administrateurs de l’association Aider Aimer Africa Style, on continue à tisser des fils de solidarité qui nous relient à ces enfants d’Afrique….