Aider Aimer Africa Style
L’association loi 1901 en France
Aider Aimer Africa Style, association humanitaire loi 1901, a été fondée en 2017 par des parents adoptifs en quête de solidarité internationale. Elle vise à soutenir l’ONGD Aimer Africa Style, petite structure située à Kinshasa en RDC, pays de naissance de leurs enfants.
Impossible, pour ces parents comblés, de quitter Kinshasa sans aider les enfants qui allaient continuer de grandir à l’orphelinat. Se sont joints à eux, au fil du temps, d’autres bénévoles, qui gèrent ensemble l’association en s’assurant que l’argent récolté sert directement aux enfants.
Les membres de l’association sont très proches d’Aimée Mikulu Engi, directrice de l’orphelinat, qui fait tout son possible pour les enfants confiés à ses soins ou orphelins.
Avec Aimée et les enfants, un lien fort s’est tissé…
L’ONGD Aimer Africa Style au Congo-Kinshasa
AAS est un lieu où se mêlent l’enfance et une machine à coudre à pédale sur laquelle prennent forme des créations textiles en pagnes colorés…
Aimée Mikulu Engi, styliste congolaise, crée une ONGD à Kinshasa en 2010 : Aimer Africa Style. Son objectif est l’insertion professionnelle de personnes vulnérables en les formant à la couture. De fil en aiguilles sont venus se greffer des enfants : enfants des rues venus frapper au grand portail rouillé, enfants malnutris confiés par une famille démunie, enfants abandonnés emmenés par le service d’aide à l’enfance … A chaque fois des enquêtes sociales sont menées pour tenter de retrouver une personne de la famille susceptible de prendre en charge l’enfant ; si cette enquête n’aboutit pas, l’enfant est officiellement confié à AAS.
L’ONGD emploie deux personnes au sein de l’orphelinat: une assistante pédagogique qui s’occupe du suivi scolaire des enfants (devoirs, réunions dans les écoles), et qui, lorsque les enfants sont en cours, aide à la préparation des repas et s’occupe des plus petits pas encore scolarisés ; un tailleur formé à la couture et à la coupe par Aimée.
L’ONGD emploie aussi trois ouvriers agricoles et piscicoles sur le terrain de Bulungu (Province de Kiklu) financé en 2018 par l’association AAAS.
Enfants dans la cour
L’atelier de couture
L’assistante pédagogique et les enfants
Aimée à la couture
Une jeune femme en insertion professionnelle par la couture
Papa Jean à la couture
Aimée nourrit petite Estelle
Petite Aimée et Cédric dans le jardin
Nos missions
Héberger les enfants
Leur offrir une vie plus sûre, un toit et la chaleur d’une communauté.
AAAS paie le loyer et les charges de l’orphelinat.
AAAS espère financer la construction d’un orphelinat plus adapté aux besoins et à l’accueil des enfants (à lire dans « Nos projets »).
Soigner les enfants
Lutter contre les maladies infantiles, infectieuses (paludisme) et la drépanocytose.
AAAS prend en charge les consultations, examens et traitements médicaux ainsi que les séjours à l’hôpital.
Deux enfants sont atteints d’anémie falciforme due à la drépanocytose (Anderson et son petit frère Farous) et bénéficient d’un suivi médical régulier.
Lutter contre la malnutrition et la déshydratation
AAAS s’assure de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’eau potable.
Les enfants accueillis bénéficient désormais d’une alimentation variée et suffisante : en plus du foufou, des grillons, du manioc et du riz, les repas sont régulièrement composés de féculents comme des patates douces, fruits, légumes, poissons et parfois viande blanche comme le poulet. Les enfants ont accès à l’eau potable grâce aux pastilles de purification ou à l’achat d’eau de source en bidon.
AAAS va financer la construction d’un forage (à lire dans « Nos projets »).
Scolariser les enfants
AAAS finance les frais scolaires des enfants pour favoriser l’autonomie grâce à l’éducation.
Désormais tous les enfants sont scolarisés, de la maternelle … aux études supérieures !
La petite Estelle, 3 ans, est entrée en maternelle en novembre 2021 et Eunice, 18 ans, désormais bachelière, a commencé ses études à l’université d’urbanisme et d’architecture en janvier 2022 !
Daniel, 10 ans, sourd et muet, et Rosette, 19 ans, déficiente mentale, viennent de faire leur entrée dans une école spécialisée pour handicapés en filière arts plastiques.
Nos projets
Déjà réalisés…
L’achat d’un terrain agricole et piscicole :
En 2018, l’ONGD a fait l’acquisition d’un terrain agricole et piscicole dans la Province de Kwilu (territoire de Bulungu, secteur de Kipulka dans le village Molembe, à quarante-cinq minutes de route de Kikwit). L’ONGD y emploie 3 ouvriers agricoles et piscicoles sur place. Ces cultures permettent de faire acheminer à l’orphelinat du manioc, du maïs, des fruits, des légumes et du poisson.
L’achat d’un terrain à bâtir à Kinshasa :
Depuis 2019 l’ONGD est propriétaire d’un terrain à bâtir de 400 m2 à Kinshasa dans le quartier Kinkole sur la commune de Nsele.
Prochainement…
La création d’un forage
Un forage va bientôt être creusé sur le terrain de Kinshasa. Il permettra l’accès à l’eau potable et aussi à l’eau de chantier. Il pourra aussi desservir le quartier et ainsi aider la population locale.
La construction d’un orphelinat
LE grand projet est de faire construire un nouvel orphelinat et un petit atelier de couture sur ce terrain à bâtir.
Des dortoirs où chaque enfant aurait son propre lit (actuellement ils partagent leurs matelas), une salle où étudier au calme, une pièce à vivre, un réfectoire, une cuisine, des sanitaires et une infirmerie.
Un atelier de couture attenant avec des machines à coudre industrielles et un magasin.
Des architectes ont déjà dessiné le plan.
Les enfants et Aimée s’y projettent… Aidons-les à faire de leur rêve une réalité !
Portraits de Maman Aimée et Papa Jean
Aimée Mikulu Engi
Aimée a étudié le stylisme à Dakar et même un semestre à Cambridge grâce à une action humanitaire destinée aux jeunes talents. Ses créations sont sublimes ! Altruiste, elle décide de créer son ONGD en insertion professionnelle, Aimer Africa Style, pour former les personnes vulnérables à la couture. Ses créations lui permettent d’aider au financement de l’orphelinat.
Papa Jean
Les premiers mots que les petits prononcent sont « papa Jean » … Tous les enfants le considèrent comme leur propre grand-père. Il est arrivé en 2013 pour une formation de tailleur-couturier dispensée par Aimée et n’est jamais reparti. Âgé de 63 ans, c’est l’homme de confiance, qui, selon les circonstances, sait être père, grand-père, tailleur et gardien.
Papa Jean à la couture un jour heureux